Toute l'année, tous les jours.
Elle produisit essentiellement des planches d'épicéa pour la menuiserie et la construction, pour un volume allant jusqu'à 2m3 par jour.
Elle débitait rarement du sapin, plus dur et moins commode à travailler pour la menuiserie.
D'après Maurice Crépy, le dernier exploitant, le village a compté jusqu'à sept scieries, ce qui révèle l'importance du travail du bois en montagne.
La forêt était à la fois une contrainte, capable d'envahir les pâturages, et une ressource, pour la construction, le chauffage et l'artisanat.
Récemment restaurée et remise en activité par les services municipaux, la scierie se laisse admirer depuis le sentier des Bords de Dranse. La promenade vous permet d'apercevoir les différentes parties du bâtiment et ses mécanismes, ainsi que le paysage forestier alentour, et l'oratoire de Villapeyron édifié au XIXe siècle pour protéger le carrefour.